Etoile de Fourmi est une chatte relativement courte sur patte. Bien que la signature cheloue que j'ai soit d'une couleur verte, son pelage est bel et bien blanc, blanc pur. Elle possède un poil long qui a relativement tendance à s'accrocher un peu partout et à se voir de très loin en été. Il vous sera cependant difficile de la voir en hiver, lorsque le manteau neigeux aura recouvert toute la forêt.
Ses yeux sont vert émeraude, comme les feuilles des arbres un matin de feuilles nouvelles. Il est facile de se perdre dans ses yeux, qui rappellent tant la beauté de la saison des feuilles nouvelles un rude matin d'hiver (help, j'ai oublié le nom de la saison !).
Etoile de Fourmi étant courte sur patte, elle est donc relativement petite. Elle ne possède pas de muscles surdéveloppés. Son point fort n'est donc pas la force brute, mais la vitesse, la rapidité. Lors de combat, elle aura tendance non pas à affronter un adversaire de front, mais à tourner autour de lui, à chercher une ouverture, à profiter de sa taille pour surprendre l'adversaire. Sa longue queue touffue lui est très utile, car elle lui permet de garder l'équilibre lorsqu'un adversaire tente de la faire tomber.
Les combats auxquels elle a participé sont nombreux, lui laissant ainsi une marque de griffe sur le poitrail. Cette marque la fait parfois souffrir, lui rappelant de toujours être prudente.
Ses griffes à elle sont affutées, ses crocs sont tranchants, elle est toujours prête à combattre en toute situation pour protéger son clan.
Sa démarche est gracieuse, elle fait toujours en sorte de poser ses coussinets sur le sol le plus silencieusement possible.

Le caractère d'Etoile de Fourmi est assez complexe.
Pour elle, son objectif absolu est la grâce et le beau-parler. Vous ne la verrez jamais dire le moindre "crotte de souris", elle trouverait ça particulièrement disgracieux. Elle n'est pas imbue d'elle-même, ne se trouve pas particulièrement agréable à l'oeil, mais elle tente de garder en sa démarche une sorte de grâce, et en ses paroles de doux mots qui apaisent les mœurs.
Etoile de Fourmi est avant tout une diplomate. Elle aime résoudre les conflits par la parole et non par le combat, n'étant pas particulièrement une guerrière née, bien qu'elle ne soit pas sans défense.
Bien qu'adepte des bonnes manières, elle peut également les perdre lorsqu'elle s'énerve, ce qui n'arrive pas régulièrement. Elle tente en effet de contrôler son comportement, peu importe la situation. Il est donc rare de la voir énervée. Elle se contentera d'un comportement froid et respectueux à votre égard.
Petit hic dans ses bonnes manières, elle est rancunière. Très rancunière. Un coup en traitre ? Un coup bas ? Vous ne perdrez pas son amitié - du moins si vous étiez son ami auparavant - mais elle évitera d'avoir des manières chaleureuses pendant un moment. Par contre, si vous n'étiez pas son ami, ça va être difficile de vous faire pardonner...
Elle n'est pas du genre à faire des coups dans le dos, sauf si elle pense que c'est justifié, comme sauver le clan d'un traitre par exemple.

Partie I : Petite

Fourmi est née un soir de pleine lune. Plus de la moitié du clan était parti à l'Assemblée, dont la guérisseuse et l'apprenti guérisseur.
Tout était calme dans le camp. Le bruit de la rivière endormait peu à peu les chats restant au clan. Le vent secouait doucement les arbres, les herbes et les buissons qui entouraient le camp du clan de la Rivière.
Soudain, un cri perça la nuit de part en part. Un cri de douleur, de souffrance. Le cri d'une chatte qui savait que l'heure était venu.
A ce cri, le camp se réveilla peu à peu. Certains étaient paniqués, d'autre paraissaient perdus et ne savait que faire.
Le cri provenait de la pouponnière. C'était une jolie chatte blanche qui l'avait poussé. Son ventre énorme semblait trembler sous des spasmes de plus en plus fréquents.
Quelqu'un rentra dans la pouponnière.
- "Qu'y a-t-il ? L'heure est-elle venue ?"
- "Oui..."
Le chat paru perdu un instant, ses yeux étaient absents, et pourtant étaient fixés sur le ventre de la chatte. Soudain, il sembla se réveiller et repris la parole :
- "Mais.. Mais la guérisseuse n'est pas là !"
La chatte blanche, allongée, le visage criblé par la souffrance, répondit :
- "Envoie quelqu'un la chercher... Pitié... La souffrance est insupportable..."
Le matou se tourna vers la sortie, cherchant du regard n'importe qui pouvant l'aider. Son regard se posa sur un apprenti nouvellement nommé qui passait par là. Non, c'était trop dangereux, il ne connaissait pas encore bien le territoire. Il continua de tourner son regard autour de lui... Bon sang, il fallait que quelqu'un aille chercher la guérisseuse ! Lui ne pouvait pas, il devait rester auprès de sa bien aimée...
Il fini par trouver un jeune guerrier, se rapprocha et expliqua rapidement la situation. Le guerrier parti sur le champ. Il couru alors comme il n'avait jamais couru, semblant s'envoler en direction des Quatre Chênes.
Alors qu'il déboulait dans l'étendue remplie de chats, beaucoup se tournèrent vers lui. Son propre chef s'arrêta de parler, puis repris :
- "Qu'y a-t-il ? Pourquoi es-tu venu ? Tu es supposé garder le camp !"
- "Elle... Le temps est venu..."
Le guerrier avait tant couru, il était essoufflé, mais parvint à formuler une phrase correcte :
- "Pelage Blanc met bas ! Nous avons besoin de la guérisseuse !"
Il y eu alors une grande effervescence. Pelage Blanc était une guerrière appréciée pour sa grâce et ses bonnes manières dans les quatre clans. La savoir en train de mettre bas alors que la guérisseuse et son apprenti était ici les inquiétaient.
- "Dépêche toi d'y aller !", cria le chef à sa guérisseuse.
Celle-ci prit alors rapidement les jambes à son cou et se dépêcha de rallier le camp.
Alors qu'elle débarquait à toute allure, un autre cri se fit entendre, puis un autre. Elle se pressa, priant pour que rien de mal ne soit arrivée.
Lorsqu'elle débarqua dans la pouponnière, l'odeur de sang se fit sentir. Le spectacle qu'elle découvrit lui brisa le cœur.
Pelage blanc respirait encore, mais devant elle, les trois petites bestioles paraissaient sans vie. Elle était arrivée trop tard...
Soudain, Pelage Blanc se releva d'un coup et recommença à crier. La guérisseuse bondit sur ses pattes et s'approcha d'elle. La mise à bas continuait, il en restait un !
Après un long moment de dur labeur, une boule de poil blanche sortie enfin. La guérisseuse se pressa de poser son oreille contre le poitrail de la bestiole... Oui, le cœur battait ! Elle était vivante !

Partie II : Apprentie

Il faisait beau ce jour là. Pelage Blanc et Petite Fourmi étaient confortablement installées devant la pouponnière, leur beau pelage blanc éclatant sous le soleil de midi. Le camp était calme, la plupart des chats étaient partis se reposer à cause de la chaleur.
Soudain, Petit Orage sorti à toute allure de la pouponnière, une boule de poil dans sa gueule, et commença à jouer avec.
- "Tiens, prend ça ! Crotte de souris du clan de l'ombre, tiens ! Meurs !"
Il continua ainsi pendant un petit moment sous les yeux des deux chattes. Soudain, Pelage Blanc se tourna vers Petite Fourmi.
- "Ma petite, entends-tu toutes les vilaines choses que ton camarade dit ? Tu ne dois jamais les répéter."
- "Pourquoi ça, mère ?"
- "Car tu es une magnifique petite chatte, et qu'un tel langage ne sied guère à ta personne."
- "Que dois-je faire ?"
- "Tu dois toujours être polie et courtois, parler respectueusement aux chats qui t'entourent, et toujours te déplacer avec grâce."
- "C'est ce que tu fais tout le temps maman ! Mais je sais pas si j'pourrais l'faire..."
- "Commence déjà par mieux parler, nous verrons par la suite."
Soudain, Petit Orage tapa la boule de poil, qui fini alors sa course sur la tête de Petite Fourmi. Celle-ci se releva aussitôt et commença par dire :
- "Eeeeh fais attention à ce que tu f..."
Un coup d'oeil vers sa mère l’arrêtât aussitôt.
- "Hum, je te prie de m'excuser, aurais-tu l'amabilité de ne plus me renvoyer cette boule de poil dans ma tête s'il te plait ?"
Petit Orage paru un instant désarçonné, fini par hocher la tête et rentra dans la pouponnière.
- "Tu vois, ma fille, la violence ne résout pas tout. Privilégie toujours la parole à la violence, cela pourrait t'éviter de nombreuses blessures."
Soudain, un cri retenti dans la clairière. Le chef était sur le promontoire et regardait Petite Fourmi.
- "Il est temps, ma fille. Je te souhaite bon courage dans ton initiation."
Pelage Blanc la regardait avec envie, comme si elle avait envie de tout recommencer encore une fois. Mais elle se tint bien de le dire.
Petite Fourmi s'avança vers le promontoire. Il était temps pour elle de devenir apprentie.

Partie III : Guerrière

Pelage de Fourmi était guerrière depuis une lune seulement lorsque le tragique évènement arriva.
La saison des feuilles nouvelles arrivait à grand pas, les reines ne bougeaient guère plus de la pouponnière tant leur ventre était énorme. De leur côté, les mâles étaient de plus en plus distraits, tout heureux de bientôt être papa.
Pelage de Fourmi rentrait tout juste de la chasse avec un étourneau et un écureuil dans les dents. Alors qu'elle se déplaçait pour les poser sur le tas de proie, Œil Fou sorti de la tanière des guerriers à toute allure.
- "Oh non..."
Œil Fou était un guerrier tout jeune, qui devait son nom non pas à ses yeux, mais à son caractère. C'était un chat au caractère complexe, mais surtout instable. Il pouvait parfois devenir violent lorsque l'on n'allait pas dans son sens, mais jusque là, les petits excès de violence qu'il avait eu n'avait jamais été très graves.
Œil Fou était, c'est le moins que l'on puisse dire, fou amoureux de Pelage de Fourmi depuis la moitié de son cycle d'apprentie, lorsqu'elle l'avait plus ou moins sauvé de la noyade, un jour qu'il tentait pour une énième fois de nager seul sans la surveillance de son mentor. Depuis, il souhaitait à tout prix devenir son amant, peu importe le prix, malgré le fait que Pelage de Fourmi l'ai repoussé un bon nombre de fois.
Cet énergumène se dirigeait donc vers Fourmi d'un air décidé.
- "Pelage de Fourmi ! Eh ! Pelage de Fourmi !"
- "Oui, qu'y a-t-il ?", soupira Fourmi
- "Aujourd'hui j'ai décidé que tu m'aimais, et je veux qu'on ai des chatons."
Ses yeux paraissaient hagards, il ne tenait pas bien sur ses pattes et parlait d'une voix tremblotante, mais Fourmi ne s'en rendit pas tout de suite compte.
- "S'il te plait, peux-tu me laisser tranquille ? Je suis fatiguée et aimerais me reposer."
- "Oui mais les chatons on les fait quand ?"
- "Je ne souhaite pas avoir de chatons avec toi."
- "Comment ça ? Mais tu m'aimes, on est fait pour être ensemble !"
Il semblait s'affoler. Fourmi se rendit compte que quelque chose n'allait pas, mais se dit que dire la vérité ne paraissait pas dangereux. Du moins, c'est ce qu'elle pensait.
- "Non, je te l'ai déjà dis, je ne t'aime pas..."
Quelque chose sembla se briser en lui. Il regarda à droite, à gauche, des larmes commencèrent à couler. Fourmi en fut bouleversée... Jusqu'au moment où Œil Fou parti en courant vers la tanière des anciens.
- "Mais que ?.."
Fourmi parti à sa poursuite. Elle arriva à toute allure dans la tanière des anciens, juste à temps pour voir Œil Fou donner un énorme coup de griffe à Pelage Blanc, sa mère.
- "NON ! QUE FAIS-TU ? ARRÊTE !"
Mais il était trop tard... Œil Fou avait l'air complétement en accord avec son nom, il lacérait encore et encore Pelage Blanc, du sang giclait de partout. Fourmi bondit aussitôt sur lui, l’arracha de sa mère et l’assomma d'un bon coup de pattes. Elle se précipita vers sa mère.
- "Maman... Maman..."
- "Ma petite... Il est temps pour moi de te quitter..."
- "Non ! Non je vais chercher la guérisseuse !"
Fourmi fit mine de partir, mais sa mère la retint d'un coup de queue. La souffrance dans ses yeux déchirait le cœur de Fourmi.
- "Je... Je t'aime ma fille..."
- "Moi aussi je t'aime maman... Ne me quitte pas, ne me laisse pas seule... Non..."
Pelage Blanc regarda une dernière fois sa fille, puis sa nuque s'affaissa.
- "NOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOON"
Le cri de Fourmi retenti dans tout le camp. Beaucoup de chats accoururent pour soutenir la jeune guerrière, d'autres emportèrent dans la tanière du chef Œil Fou. Il fut finalement banni, et Fourmi se promit de le tuer si un jour elle recroisait son chemin.

Je suis en quelques mots ▬

Belle, intelligente, gentille... Oups pardon 8D. Je suis Fourmi, je suppose que la plupart d'entre vous me connaissent... Normalement. S'ils m'ont pas oublié :'(. Je fais du RP depuis... Disons 6-7 ans, j'ai fait une pause pendant deux ans, et ayant quatre bons mois de vacances (et Kachi qui me supplie), je me suis dit, allez, je m'y remets !

J'ai découvert le forum via ▬ Kachi ! (Vent Gris ici, il me semble ?)
Mon avis ▬

Venant d'arriver ici, j'ai pas trop d'avis, je me le ferais surement en venant régulièrement !

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Oké par Cro' ! :3